Irak : par pertes (humaines) et profits (pétroliers) ?

Si, dans une  » grande démocratie « ,
la force militaire est soumise à une stratégie politique
et si une stratégie politique se juge à ses résultats,

7 000 personnes civiles ont été assassinées
au cours des deux mois de septembre et octobre 2006
en Irak.

Et une moyenne de 120 personnes sont assassinées chaque jour.

A partir de combien d’assassinats commencera-t-on à se demander si la politique de Bush bat les records de celle de Saddam Hussein ?
Les massacres ne sont pas attribuables directement à l’armée américaine, mais quand on se prétend le gendarme du monde, on ne peut pas se laver les mains de tels « dommages collatéraux ».

Peut-être faut-il se demander :
les contrats entre le gouvernement irakien et les compagnies pétrolières ont-ils été signés, OUI ou NON ?
Si c’est le prix de l’arrêt des massacres…

 » A quoi servent les commémorations contre les crimes nazis
si des crimes aussi barbares sont commis aujourd’hui
dans l’indifférence de l’opinion internationale ? « 

(Lahouari Addi)