Kader ATTIA, artiste « incarné »

18.07.15

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Cet été 2015 s’est tenu, à Lausanne, au Musée des beaux-Arts, une exposition de l’artiste franco-algérien Kader ATTIA, dont il peut apparaître prétentieux, voire pompeux, de lui affubler l’adjectif « incarné »… Et pourtant, dans la litanie des expositions d’art contemporain, l’abstraction est telle qu’on se demande parfois si l’artiste existe.

Kader ATTIA, lui, existe bien, et nul mieux que le journaliste Philippe Dagens ne décrit (« Le Monde » du 16.07.15 – p.20) le saisissement et l’émotion que l’on éprouve en s’imprégnant de cette exposition  :

« Allégorique est l’installation « Asesinos! Asesinos! « faite d’une centaine de portes récupérées. Chacune a été sciée en deux dans le sens de la longueur et les moitiés réunies par une charnière, de sorte qu’elles tiennent debout en triangle. Il y a de portes plutôt nobles, d’autres lamentables, des vernies et des écaillées. Au sommet du triangle, un porte-voix ou un mégaphone est fixé. Aucun son n’en sort. Cette foule, tassée dans un espace à peine suffisant, paraît s’avancer en silence. La langue du titre donne à penser que ce pourrait être un cortège des  » folles de la place de Mai  » en Argentine ou d’autres victimes de dictatures latino-américaines. Le principal n’est pas là, mais dans la monumentalité oppressante et le mutisme du dispositif scénique. »


Rocard :  » le vrai courage politique, ce serait de … »

11.08.13

Parfois on se dit que c’est étonnant à quel point les politiques s’expriment intelligemment … dès lors qu’ils ont quitté le pouvoir.
Cette remarque ironique ne s’applique pourtant pas à Michel Rocard, tel qu’il s’est exprimé dans une interview publiée par « France-Culture Papier » (été 2013), d’autant plus qu’il a fait la preuve de sa capacité de gestion intelligente lorsqu’il était Premier Ministre – et qu’il est donc crédible lorsque, dans cette interview, il remet les politiques à leur place :

             Question : «  Vous êtes en train de nous dire que vous n’accordez vous-même plus vraiment de crédit aux hommes politiques ?

            « Je suis plus critique vis-à-vis des grands universitaires, car c’est d’eux que devraient sortir les grands remèdes. Or, devant ces changements ultra-rapides que nous avons vécus depuis un demi-siècle, les savoirs se sont multipliés et intensifiés et plus personne ne peut posséder tout le savoir humain. (…) Les savoirs se sont spécialisés. Ma discipline qui s’appelle l’ « économie » est la plus ridicule des disciplines modernes, car elle n’a rien vu venir dans une crise qui est due pourtant à une mauvaise façon de penser l’économie. Elle a cherché à travers la mathématisation de ses enchaînements logiques à s’apparenter aux sciences dures pour essayer d’y gagner un égal respect.   C’était idiot, car la matière de base reste sociologique. L’économie s’est trompée, elle s’est coupée de la sociologie, de l’ergonomie, de la science du travail, de l’histoire et même de la politologie, de l’organisation du pouvoir.

            Isolée, (l’économie) nous a inventé un système fou, des paradigmes disant que le marché s’auto-équilibre. La nature s’est fâchée, elle est venue crier aux humains de mettre de la paix dans leurs affaires ; que nous disons des bêtises ; que ça ne se passe pas comme ça. L’économie est morte (…) de l’isolement de son propre savoir. C’est aux hommes de savoir qu’appartient la définition du diagnostic et surtout, du traitement : les politiques cueilleront les remèdes pour les vendre à l’opinion publique, rendra faisable et possible ce qui est jugé le meilleur par le savoir. Il redevient possible de demander aux politiques (…) une organisation de la vie collective. Ce métier doit toujours être fait, il est compliqué par la gravité de la crise.

           Mais la création de l’avenir, ne l’imputez pas aux politiques, s’il vous plaît ! Il ne faut pas oublier (…) que nous avons appris cet art de gouverner à l’abri d’un concept inouï, celui de la souveraineté nationale, du chacun chez soi. Il n’a que trois cents ans d’âge. (…) Mais la souveraineté nationale est maintenant à bout de course, parce que tous les problèmes que nous vivons nous sont communs : le désordre financier est mondial, l’endettement budgétaire excessif des Etats est  mondial, le chômage, l’impossibilité de faire fonctionner l’économie pour retrouver le plein emploi. Le réchauffement climatique  également n’a pas de frontière. Il faudrait gouverner à ce niveau-là, or il n’existe même pas les outils nécessaires. »

          « Le courage et l’imagination supposent des bases de départ concrètes que sont la connaissance et la compréhension., C’est du côté de la compréhension que pour le moment, nous sommes courts.(…) Ce n’est pas une crise, c’est vraiment autre chose, des phénomènes à traiter ensemble (émergence du chômage, précarité, pagaille financière, crise de la dette, réchauffement climatique), tout cela est un appel à l’intelligence, au travail intellectuel, il faudra peut-être du courage pour l’appliquer, mais le recours au courage ne sera nécessaire que quand nous aurons l’outil. »
           « Je pense profondément que la mise en cause de l’absolutisme et de la souveraineté nationale est l’urgence mondiale d’aujourd’hui. »

              Question : dans un sondage, 70% des sondés pensent que la France a besoin d’un chef et d’autorité. Ce sondage vous -t-il surpris ?

           « Hélas non ! Les sondés disent l’évidence, ils répondent naïvement avec la croyance que parce qu’il y aurait un seuls chef et beaucoup de pouvoirs attribués é ce chef, il serait éclairé, il comprendrait les mécaniques multiples qui, mondialement, jouent sur nous. Ce n’est pas vrai.
           L’art de gouverner ne peut être que collégial, par définition, par structure, par condition, pour capter la confiance et aussi l’information, fabriquer des analyses collectives, les outils d’analyse mentale pour en sortir. Mais voyez l’état de délabrement où l’opinion est laissée par le niveau actuel de l’information politique.
           Notre survie exige que nous sachions, tous ensemble, journalistes compris, donner la priorité au temps long, à la compréhension des mécanismes plutôt qu’à l’évènement. »

(source image)

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Par ailleurs, Michel Rocard est co-fondateur du
COLLECTIF ROOSEVELT
qui propose  » 3 chantiers prioritaires et 15 réformes  »
et auquel tout un chacun peut adhérer : voir le site
http://www.roosevelt2012.fr/


Clins d’oeil insolites lors d’une petite fugue à Rome

12.04.13

Dans une ville aux richesses innombrables
– et avec très peu de temps disponible –
il est presque plus reposant de se limiter
à quelques étonnements simples
qui accrochent le regard parfois de manière inattendue,
sans grand ambition culturelle…

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  Aux antiquités égyptiennes du Musée du Vatican :

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Rit-il par ce qu’on le chatouille
ou crie-t-il parce qu’on lui enlève une écharde du talon ?

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Les chats de Rome mériteraient-ils donc une exposition ?

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La bataille de Lépante, le 7 octobre 1571
(elle n’aurait donc duré qu’une journée ?)
où la flotte chrétienne a vaincu la flotte ottomane :

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Dans la Basilique St Pierre :
…ou comment mettre du vent dans les voiles avec du marbre !

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Plafond symbolisant le ciel,
en mosaïques de petites pierres;
peintes et posées une à une…

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Un immigré clandestin se serait-il planqué
sur un balcon de la façade de Sainte Marie-majeure ?

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Que signifie cette peinture murale sinistre ?
… seule la Croix brise les idoles…

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La Pieta de Michel-Ange :
une jeune femme porte le corps de son fils de 33 ans ?

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La Place St Pierre suscite-t-elle des visions surréalistes ?

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Extrait d’un tableau du Caravage,
dans l’église St Louis des Français :
le message a l’air convaincant…

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Seule légende disponible :  » Un cardinal « …
…ou, mise à part la suggestion de l’âge,
la personne se dissout dans le costume de la fonction :

Fellini n’est pas loin.,..

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Dans les petites ruelles de Trastevere,
une annonce de restaurant :

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 » Nous sommes contre la guerre et le menu Touriste « 
Comprenne qui pourra…

Bon appétit.

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PS : photos prises par l’Abrincate
au cours d’un bref séjour fin janvier 2013

A quoi sert la reconnaissance universelle ?

6.12.12

Le quotidien suisse « Le Temps », ainsi que « Le Monde », ont probablement révélé à beaucoup de lecteurs l’existence et la combat du Docteur congolais Denis MUKWEGE, infatigable médecin gynécologue et chirurgien d’une multitude de femmes et filles violées, martyrisées, humiliées, en République démocratique du Congo, dans une région qui a connu entre 3 et 4 millions de morts depuis vingt ans…

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Le Docteur MUKWEGE , « avec de plus en plus de tristesse, inlassablement, arpente le monde et s’empare de toutes les tribunes qui lui sont offertes – ONU, Sénat américain,  Parlement européen, Maison Blanche, Downing Street – pour dénoncer ce qu’il qualifie de crime contre l’humanité. »

Menacé de mort, agressé maintes fois, kidnappé pour exécution à laquelle il échappe miraculeusement, il est soutenu par Amnesty International, Médecins du Monde, Physicians for HumanRights, la Fondation du Roi Baudoin, soutenus par des gouvernements qui demandent du gouvernement congolais d’assurer sa protection. Mis à l’abri, des villages entiers réclament son retour dans l’hôpital qu’il dirige…

Mais le Dr MUKWGE  est las :  » Las de parler dans le vide. Las de vouloir secouer en vain les consciences. las de raconter à toutes sortes d’auditoires la tragédie es femmes du Congo sans que rie se passe. Las de décrire les viols et tortures effroyables, de citer les chiffres à donner le tournis (500 000 femmes violées en vingt ans) sans qu’aucune volonté politique internationale ne s’exprime pour prendre de vraies mesures. Las aussi de recevoir de  prix et des hommages sans que les organisations gouvernementales envisagent de solutions autres que médicales :  » Comment est-il possible que les acquis de la civilisation reculent à ce point ? (…) Ils rivalisent de cruauté, ils sophistiquent la torture; je distingue leurs signatures dans les plaies des femmes. »…

Parfois on se demande à quoi cela sert-il d’être connu, reconnu, admiré, loué, récompensé tout autour de la planète pour constater que rien ne bouge en ce qui concerne les causes de telles tragédies collectives dont il ne peut que contribue à atténuer les effets ?
Notre monde de communication aurait-il secrété sa propre antidote à la mobilisation qu’elle devrait susciter ?
Ou bien est-ce…parce qu le problème ne concerne que … les femmes, et que ce sont les hommes qui sont coupables ?
Ou bien est-ce que par ce la justice ne peut pas fonctionner dans de tels contextes d’espace, d’insécurité, donnant ainsi le sentiment d’un impunité digne du retour à la jungle ?

 » Il a tenté de pendant des heures de reconstituer le vagin d’une petite fille de 3 ans que des sexes barbares avaient saccagé, lors d’un raid nocturne sur un village… »

Qu’il y ait guerre ou pas, le crime contre l’humanité est la qualification la plus légitime de ces crimes collectifs.
L’article 6 des statuts de la Cour Pénale internationale stipule : (…) On entend par crime contre l’humanité l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque : (…) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ; (…)Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement
de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à
la santé physique ou mentale. »
(…)

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Avec la même détermination et le même acharnement, un autre militant, dans la mesure des modestes moyens dont il dispose, fait son possible face à cette tragédie, pour financer les « Chambres foraines » dans cette même République Démocratique du Congo : Michel HOFFFMAN, fondateur de l’association VIVERE, soutient des ONG locales qui contribuent à organiser, avec l’accord du gouvernement congolais, des tribunaux mobiles pour juger les militaires (de l’armée régulière) qui ont commis des crimes de viol sur des femmes des populations qu’ils sont supposé protéger.
Toute l’explication et les moyens de soutenir cette action sont sur le site http://www.vivere.ch et notamment les témoignages indépendants selon lesquels ces tribunaux sont absolument conformes aux règles élémentaires de l’exercice de la justice selon les normes internationales.

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Si la justice ne passe pas, tout se reproduira…

Email de contact :   contact@vivere.ch


Petite fugue au Tessin

26.08.12

Si un image vaut mille mots, ces 11 photos valent 11 000 mots sur la beauté du Tessin canton italophone du sud de la Suisse :


Petite fugue à Vienne…

29.04.12

Au détour de quelques heures glanées à l’occasion d’un déplacement professionnel à Vienne (Autriche), voici quelques flashes en vrac :

Un petit placard affiché sur une porte d’une salle de réunion de l’AIEA (Agence Internatinale de l’Energie Atomique) dont on ne sait si on doit s’en inquiéter ou le prendre comme rassurant…

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L’intérieur illuminé de la Stefanskirche, cathédrale de Vienne

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Au Kunsthistorischesmuseum de Vienne :

« Portrait d’une inconnue »
de Gaspard de Crayer
(Flandres, 1630)

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De Josef DANHAUSER,

« Portrait d’un enfant rebelle »
Vienne, 1835

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De Rembrandt

« Portrait d’une jeune fille  »
Amsterdam, 1632

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De Jean FOUQUET

 » Portrait du juge Gonella « 
France, 1440

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Et quelques échantillons de tableaux
captés au hasard d’une visite
au pas de charge…

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A détour d’une salle, un peintre local s’exerce à la copie…

tandis qu’à l’extérieur du Musée,
un autre artiste subjugue les passants …

Le secret  ?

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PS : toute les photos sont de l’Abrincate,
moyennant une surtaxe de 5 euros
pour prendre des photos sans flash
dans le Musée.


Mémorable traversée de la Baie du Mont-Saint-Michel

2.04.12

(Photos prises par l’Abrincate en août 2011)

Tous renseignements 
sur les traversées à pied
de la baie du Mont-Saint-Michel
sur le site :

http://www.decouvertebaie.com/site/FR/traversees.php?cat=5


En vrac et sans (trop de) commentaires…

10.03.12

Le photographe Fred Boissonnas
prend les grands moyens, en 1907,
pour immortaliser le Parthénon d’Athènes :

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L’artiste espagnol Miquel Barceló a assuré, en 2005,
la rénovation de l’immense dôme
de la salle du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies à Genève.
Trente-cinq tonnes de peinture ont été nécessaires
pour métamorphoser cette coupole faite de stalactites multicolores
évoquant une « grotte marine ».

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Dans le parc de la Fondation Giannadda à Martigny (Suisse)

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Au hasard des chemins de forêt autour de Lausanne

(encore un qui a mis le pied sur l’écorce …
qui n’était pas encore sèche !)

Et quand le printemps cherche à percer sous la glace :


Automne 2011 (no comment)

22.11.11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Danielle Mitterrand : « le pouvoir, c’est le citoyen »

22.11.11

Décédée cette nuit,
voici ce que disait Danielle Mitterrand,
en août 2010,
et qui vaut pour un certain nombre de droits fondamentaux :
la nourriture, la santé,
l’éducation, le logement, etc…

Extraits de l’ interview de Danielle Mitterrand
dans  » Libération  » du 2 août 2010 :

 » Qu’est-ce que le droit universel à l’eau ?

D’abord, c’est reconnaître que l’eau n’est pas une marchandise, que c’est un bien constitutif de la vie. Qu’elle doit être rendue à la nature dans un état suffisant pour que les générations à venir puissent en user sans risque. Elle doit pouvoir être gérée par les pouvoirs publics qui ont le sens de l’intérêt général, avec une grande vigilance démocratique. Il faut que les Etats inscrivent dans leur Constitution que l’accès à l’eau est un droit de l’homme contraignant et qu’ils sont tenus de le respecter.

(…)

L’eau, pour la Terre, c’est l’équivalent du système sanguin pour l’homme. Vous arrêtez une artère, le membre meurt. En construisant un barrage, en conditionnant l’accès à l’eau, les grandes entreprises disposent des vies de millions de personnes entre leurs mains.
Pourquoi la Chine ne quittera-t-elle jamais le Tibet ? Parce que la province recèle les sources des fleuves qui alimentent l’Inde et la Chine. On ne peut pas résoudre le problème de l’eau derrière les frontières. Il faudrait imaginer pour l’élément vital de la planète un droit international différent, avec un traitement politique innovant. On réunirait des sages, la société civile, les entreprises et les politiques…

Si l’eau n’a pas de prix, le service, lui, a un coût. Une bonne gouvernance impose à ce service que la quantité d’eau nécessaire soit gratuite pour pouvoir vivre dignement. L’Organisation mondiale de la santé a fixé cette quantité à 40 litres par jour et par personne. Il faut que chacun, riche ou pauvre, puisse avoir cet accès universel.

En juin, Nicolas Sarkozy a annoncé que la France se battrait pour un droit universel à l’eau. Une bonne chose ?

Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Si c’est pour privatiser la gestion de l’eau… Entre ce qui est dit et ce qui est fait, on est à des années-lumière. On me dit souvent que je suis contre les entreprises, mais pas du tout. Elles sont nécessaires, mais il faut qu’elles se cantonnent à leurs missions : être des plombiers. Qu’ils fassent bien leur travail de maintenance, de raccordement, qu’on les paie pour leurs prestations, un point, c’est tout.
Ce n’est pas à ces entreprises de définir la politique de l’eau dans les Etats.

Vous êtes pourtant souvent critique avec le Forum mondial de l’eau…

Le problème, c’est que c’est un club de business – ce qui n’est pas illégitime en soi -, qui se présente comme une autorité de la gestion de l’eau dans le monde qui travaillerait dans le sens de l’intérêt général. C’est tromper l’opinion. Ces réunions sont une foire, c’est un marché. Le Conseil mondial de l’eau est présidé par le PDG de la société des eaux de Marseille, une filiale de Veolia. Nous, quand on dit «l’eau pour tous», c’est un bien pour tous. Eux, c’est l’eau pour tous ceux qui peuvent payer. Quand ils parlent d’humanité, ils parlent de consommateurs. Quand ils parlent d’individus, ils parlent d’usagers.

Pensez-vous que l’eau deviendra un enjeu politique, lors des prochaines échéances électorales ?

Je l’espère, il le faut. Un jour, ça sera tellement évident que ceux qui nous dirigent ne pourront plus passer à côté. Tous les grands mouvements sont partis d’un petit groupe qui a convaincu le plus grand nombre.

Le pouvoir, c’est le citoyen qui l’a, mais on ne l’utilise pas. »

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Danielle Mitterrand,
entrée dans la Résistance, à 17 ans,
pendant la Seconde Guerre Mondiale….

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Voir le site de la « Fondation France-Libertés«